Il faut d’abord vérifier les conditions d’entrée, et si le pays ne fait pas partie de la communauté européenne, la plupart du temps un visa plus ou moins complexe est exigé, qui dépend essentiellement des conditions particulières dans lesquelles vous vous rendez dans le pays à savoir en étudiant, avec un contrat de travail, ou de vous-mêmes. Vous devez également vous renseigner sur le droit social et les couvertures sociales dans le pays où vous partez de manière à ne pas mettre votre situation en danger ni celle de votre famille. Parfois les lois fiscales sont plus intéressantes, chaque point précis doit être étudié de manière à juger des avantages et des inconvénients pour ne pas avoir à faire face à de malheureuses contraintes que ce soit pour votre cursus professionnel ou personnel.
C’est pourquoi il est fortement déconseillé de partir sur un coup de tête, il ne s’agit pas de vacances, il s’agit d’avenir. Si vous partez dans le cadre de votre emploi actuel qui vous détache sur un poste à l’étranger, vous devez veiller à ce que votre employeur formalise par écrit votre mission à l’étranger. Ce document doit décrire la mission, préciser la durée de l’expatriation, la rémunération et les avantages associés.
La durée de la mission a un impact direct sur votre statut puisqu’il détermine s’il s’agit juste d’un détachement ou d’une expatriation. Si vous partez en famille, demandez à votre entreprise si elle prévoit un accompagnement en matière de recherche d’emploi pour le conjoint. Vérifiez les conditions de scolarisation des enfants avant de départ. L’expatriation a pour effet de vous exclure du régime français de sécurité sociale. Vous serez soumis et cotiserez au régime de votre pays d’accueil. Vous pouvez cependant prendre une assurance complémentaire auprès de la Caisse des Français de l’étranger pour maintenir votre niveau de couverture sociale. La plupart des entreprises la prennent en charge, et souscrire à de nouvelles assurances de type rapatriement. Quitter la France ne signifie pas que vous ne payerez plus d’impôts.
Tout dépend du statut de votre domiciliation fiscale.
Si la France n’est plus votre lieu de résidence habituelle, ce qui est le cas au-delà de 182 jours par an à l’étranger et si vous n’y exercez pas votre activité principale, vous êtes considéré comme non fiscalement domicilié en France.