Cependant, sachez également que les années de cotisations sociales dans les pays d’accueil le sont à fond perdues, de même que d’autres taxes locales auxquelles vous auriez pu être assujettis. Le problème du retour réside plutôt dans la perte de repères, et dans la ré intégration y compris pour vos enfants. Sans parler des conditions climatiques qui peuvent jouer un rôle considérable dans votre déstabilisation. Une des priorités pour les expatriés reste de retrouver un logement et des conditions de vie identiques à celles qu’ils viennent de quitter, ce qui donne lieu parfois à des situations décevantes que le statut d’expatrié est souvent associé à de nombreux avantages et vous redevenez monsieur tout le monde dès que vous reposez un pied sur le sol français. Fini les conditions de vie privilégiées et peu d’écoute de la part d’amis ou de la famille qui elle est restée durant toute cette période avec ses mêmes habitudes.
La ré insertion professionnelle est également parfois très difficile, même si vous revenez grandi d’une expérience internationale, le manque de reconnaissance de la part de vos collègues, supérieurs ou proches peut créer un sentiment d’incompréhension et de frustration. Souvent, les entreprises se voient parfois dans l’incapacité de proposer un poste en adéquation avec l’évolution professionnelle de l’expatrié. Ce qui cause rapidement une situation de désaccord. Lorsqu’une période d’expatriation s’achève, c’est parfois tout un projet professionnel qu’il convient de redessiner. Valoriser son expérience d’expatriation, prévoir le transfert dans le pays d’origine des compétences acquises à l’étranger, sortir du lot sans effrayer sont autant de défis à relever au retour.
Les expatriés font ainsi souvent l’expérience de ce qu’il est commun de nommer le choc culturel inversé, durant laquelle l’expatrié de retour dans son pays, s’y sent étranger.
Rythme de travail, ambiance générale, climat, convivialité, pendant les années où vous étiez ailleurs personne ne vous a attendu et vous avez ainsi perdu marques et repères.
Une situation quelque peu déroutante qui mène souvent à une nouvelle expatriation. D'où la nécessité, si possible, d'anticiper son retour. Contrairement aux idées reçues, le retour d’expatriation est souvent plus difficile à vivre que le départ c’est pourquoi certains choisissent de ne jamais vraiment revenir.